
Selon la renommée et très sérieuse
revue médicale britannique The Lancet,
le nombre de morts en conséquences
directes et indirectes de la guerre à Gaza
pourrait s’élever à 186 000 :
« Compter les morts à Gaza : difficile mais essentiel »
https://www.thelancet.com/journals/lancet/article/PIIS0140-6736(24)01169-3/fulltext
Rasha Khatib, Martin McKee, Salim Yusuf – The Lancet, le 05 juillet 2024 – extrait.
« Le nombre total de décès devrait être élevé compte
tenu de l’intensité du conflit, de la destruction des
infrastructures de soins de santé, des graves pénuries
de nourriture, d’eau et d’abris, de l’incapacité de la
population à fuir vers des lieux sûrs et de la perte
de financement de l’UNRWA, l’une des rares
organisations humanitaires encore actives dans la
bande de Gaza.
« Dans les conflits récents, ces décès indirects sont
de trois à quinze fois plus nombreux que les décès
directs. En appliquant une estimation prudente
de quatre décès indirects pour un décès direct.
Si l’on ajoute les 37 396 décès signalés, il n’est
pas invraisemblable d’estimer que jusqu’à 186 000
décès, voire plus, pourraient être attribués au
conflit actuel dans la bande de Gaza. Si l’on se
base sur l’estimation de la population de la bande
de Gaza en 2022, soit 2 375 259 personnes, cela
représenterait 7 à 9 % de la population totale
de la bande de Gaza. (…)
La revue souligne aussi qu’ « il est essentiel de
documenter l’ampleur réelle des souffrances pour
garantir la responsabilité historique et reconnaître
le coût total de la guerre. Il s’agit également
d’une obligation légale. Les mesures provisoires
définies par la Cour internationale de justice en
janvier 2024 exigent qu’Israël « prenne des mesures
efficaces pour empêcher la destruction et assurer
la préservation des éléments de preuve liés aux
allégations d’actes relevant de la Convention
sur le génocide ».
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